Revue de la presse Kinoise de ce mercredi 27 octobre.

 Dans les kiosques à journaux, la grande presse est revenue sur la marche du bloc patriotique annoncée pour ce 6 novembre. Et cela, après la prestation de serment des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Africanews, qui ouvre le bal, titre à sa Une : « Peu à peu, la situation se tend à Kinshasa : Marche anti-Fatshi le 6 novembre ». Une coalition regroupant les catholiques, protestants, le Front commun pour le Congo de Joseph Kabila, LAMUKA de Martin Fayulu et le camp Katumbi a appelé, mardi 26 octobre, la population à descendre dans la rue pour manifester et dire «non » à la CENI telle qu’imposée, à l’abrutissement de nos enfants, à la paupérisation des enseignants, à l’absence de l’autorité de l’Etat, à « l’escroquerie via RAM»…, peut-on lire dans les colonnes de ce journal.

Dans cette liste des nouveaux coalisés du bloc patriotique notamment pour la marche du 6 novembre, Le Vrai Modérateur exclut Moïse Katumbi et titre : « Attendu pour des consultations à Kinshasa, Katumbi dit non à Fayulu ». Le regroupement politique de Moïse Katumbi a tenu à préciser, d’après ce journal, qu’il ne fait pas partie de la nouvelle organisation de Martin Fayulu qui a appelé à la création d’un bloc patriotique.

De son côté, La République qui abonde dans le même sens, écrit en manchette : « Climat politique : Combats de rue en gestation ! » Ce tabloïd fait remarquer que dans cette annonce de la rue, l’UDPS aussi, via son secrétaire général Augustin Kabuya, a répondu que la rue, c’est leur vie de tous les jours. Et au journal de conclure que « l’UDPS passe pour le seul parti au monde qui, au pouvoir, se nourrit continuellement de la rue. Et vous allez comprendre l’absence des cadres dans un tel regroupement. »

Forum des As, quant à lui, fait remarquer que quelques heures après l’investiture du nouveau bureau de la CENI, « 17 pays occidentaux et l’UE pour des élections en 2023 ». Tout en se déclarant favorables au souhait du président congolais d’observer les élections, ces pays emblématiques de la communauté internationale entendent cependant étudier les modalités avant de répondre à cette invitation, écrit le quotidien.

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