L’interpellation ainsi que la détention du conseiller spécial du chef de l’Etat.

– L’interpellation ainsi que la détention du conseiller spécial du chef de l’Etat a de nouveau alimenté les médias après la réaction officielle de la Présidence de la République.

« Trêve de spéculation ! », s’exclame Forum des As. La Présidence de la République a, enfin, réagi au sujet de l’interpellation du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité. François Beya parce qu’il s’agit de lui, est retenu depuis plus de trois jours dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR), écrit le journal. Dans un communiqué lu à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), hier mardi 8 février, le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwema tord le cou à la rumeur et affirme qu’il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat, rapporte ce média.

« Les enquêteurs disposent d’indices sérieux » sur ce dossier, ajoute de son côté L’Avenir. Ce quotidien note aussi qu’une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Selon Kasongo Mwema, cité par le même tabloïd, les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux.

Toujours dans ce dossier, Le Vrai Modérateur perçoit « une panique dans l’entourage du chef de l’Etat », après la perquisition des bureaux du Conseil National de Sécurité que dirige François Beya. Dans ses colonnes, le journal coupe court au débat sur la compétence ou non de l’ANR à entendre un homme de la trempe de François Beya. « Il est bien clair que l’ANR est l’unique service public habilité », ajoute Le Vrai Modérateur qui insinue que le nouveau leadership au pays a rendu cette agence plus fiable qu’avant dans ses procédures et dans le respect des droits humains.

Cette affaire plombe le climat politique, écrit pour sa part La République. « Désormais, fait remarquer le journal, le coup de balai devrait porter sur un champ plus large encore, intégrant des secteurs qui ne l’auraient pas été initialement. La donne sécuritaire en rajoute à la nécessité d’une profonde et large restructuration des maillons essentiels du pouvoir. Il paraît que le « tsunami », tant attendu devrait s’appuyer également sur les résultats des enquêtes en cours afin de mettre hors ligne des brebis galeuses ». Toutefois, conclut ce tabloïd, l’interpellation de François Beya alourdit le climat politique général, en raison de ses implications dans maintes sphères du pays. 

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