Rwanda: Nous avons désormais un Congolais à la tête de la RD Congo.

Nous avons désormais un Congolais à la tête de la RD Congo. On doit tout faire pour accélérer l’achèvement de notre projet.

En effet, le 21 mars 2021, le général Jean Bosco Kazura, chef d’Etat-major des RDF (l’armée rwandaise) Rwanda, est arrivé à Kinshasa prendre langue avec Monsieur Beya, conseiller spécial du chef de l’Etat, F. A. Tshisekedi, en matière de sécurité, au sujet d’un plan d’une opération conjointe envisagée pour l’éradication des FDLR. Pour entrer à comprendre cette situation, il convient de réunir préalablement les constats et faits suivants :

1º. Depuis plus de 20 ans, le prétexte utilisé par le Rwanda pour envahir le Congo a toujours été le même : éradication des FDRL. Et en voici la chronologie :

  1. a) La guerre de l’AFDL, 1996-2000 : le Rwanda occupe plus de 1/3 du territoire de la RDC, précisément la zone supposée héberger exactement les hutus. Et c’est justement pendant cette période que les militaires rwandais ont massacré, sous un véritable génocide, des hutus dans le Masisi, Rutsuru, Walikale, etc. et surtout dans le Tingitingi, où il s’était agi d’un grand carnage. Ici, les corps des victimes hutus et congolais furent enterrés dans des fosses communes dans la forêt de Kisangani, d’autres tout simplement jetés dans les eaux du fleuve Congo.
  2. b) Il faut signaler que de la même forme, pendant toutes ces années de domination rwandaise, des milliers de civiles congolais ont été massacrés et le commandement de l’armée congolaise systématiquement rwandanisé par Joseph Kabila.

2º. Le Rwanda n’a jamais quitté totalement le Congo. Pour pérenniser sa présence et influence, il a créé des groupes armés prorwandais : RCD-Goma, CNDP, M23… Ces différents groupes terrorisent, violent, détruisent et font piller la richesse naturelle du Congo, et surtout permettent au Rwanda de Kagame de demeurer maître du jeu de la vie politique au Congo, en faisant usage de certains congolais complices et corrompus.

3º. Toutes les opérations conjointes ont été soldé par un échec prémédité et plus de sacrifices des vies des congolais.

  1. a) Opération Amani-Leo : Une armée congolaise déjà infiltrée grâce à la magie des multiples mixages kabilistes (AFDL, RCD-Goma, CNDP, etc.) voit entrer officiellement sur son sol une armée de plus ou moins 10.000 soldats, dont plus de 4.000 ne sont jamais rentrés au Rwanda, sinon qu’ils avaient changé de tenus pour intégrer les FARDC. On peut alors s’imaginer l’ampleur de la catastrophe et comprendre pourquoi le mal du Congo perdure et trouve son épicentre à l’est du pays.
  2. b) L’opération camouflée de 2019 au Nord-Kivu, sous Tshisekedi.

4º. Pendant la présidence de Joseph Kabila, l’armée Rwandaise a totalement infiltré l’armée congolaise, surtout dans les différents commandements et services de sécurité. Curieusement, jusqu’aujourd’hui le Rwanda continue à réclamer d’entrer au Congo et à utiliser le même prétexte : les FDLR. Son jeu lui permet d’avoir toujours la main mise sur les institutions politiques du pays, ainsi que sur les richesses de la RDC. Pour cela, Kagame impose sa volonté, en contrôlant tout à travers ses officiers et à travers des réseaux mafieux qu’il a créés pour la cause, surtout pour contrôler les zones minières, afin d’exploiter illégalement les minerais du Congo. Ainsi voyons-nous le Rwanda devenir, par exemple, le premier producteur du coltan, alors qu’il n’en a aucune graine.

Pour ceux qui l’ignorent, signalons que Kagame fait même usage des FDLR pour atteindre son objectif. Il a créé des faux FDLR, ceux de son obédience. En fait, lorsque le DDRR rendait certains démobilisés FDLR, le Rwanda de Kagame les retournait au Congo par la porte étroite, après une séance d’idéologisation.

Aujourd’hui on est surpris d’apprendre que les réseaux crées par Kagame à Beni sont déclarés être membres de l’Etat Islamique. Quoi qu’il en soit, on peut se rendre compte que des officiers rwandais continuent à contrôler les FARDC. Ex : Innocent Gahizi, un grand officier criminel rwandais ; etc.

5º. Des crimes commis par ces forces rwandaises avec leurs complices : massacres de Buramba, Kiwanja, Makobola,Ndamugenga, Mabenga ; etc. Violation systématique des droits humains et des viols sur les femmes et les hommes ; etc.

6º. L’unique fois que les FARDC ont eu gain sur le terrain de bataille c’est fut contre les M23 sous le commandement du Colonel Mamadou et du Général Bauma, deux commandants qui ont dû payer par leurs propres sangs.

Par ailleurs, au même moment que tombaient le M23 sous le feu de Mamadou, Kagame et Kabila jouaient les cartes des présumés ADF. En fait, le noyau de ce groupe fut créé par l’officier rwandais Bisambaza, qui s’était alors retiré pour aller s’installer dans la forêt de Kamango. C’est ainsi que le génocide contre le peuple nande fut lancé en 2014, lorsque, au même moment, des vagues de déplacements massifs des soi-disant Banyabwisha, hutu-nande, Bakurima, etc. s’observaient du sud au nord de la province du Nord-Kivu, pour occuper des zones officiellement insécurisées au grand nord et en Ituri.

En fait, des vrais leaders rwandophones Congolais (comme Mwami Ndeze, etc) et des politiciens ont confessé sans ambages que ces peuples inconnus provenaient du Rwanda. C’était pour confirmer le soupçon du site benilubero.com, qui a mené des enquêtes dans différents villages de Rutsuru, Masisi et en ville de Goma, en novembre 2015.

7º. En 2019, une fois intronisé comme nouveau président du Congo, Mr F A Tshisekedi avait choisi le Rwanda comme premier pays à visiter officiellement. De cette visite surprenante les congolais retiendront l’ouverture de la route aérienne Kigali-Kinshasa, quelque chose que même Joseph Kabila n’avait jamais voulu rendre effectif. Mais en plus, Mr Tshisekedi convint avec son homologue Kagame une opération conjointe occulte au Nord-Kivu, sous le prétexte de toujours. Ainsi, des soldats rwandais sont de nouveau entrés officiellement en RD Congo, même si cela se fit en catimini. Les enquêteurs de l’ONU ont confirmé cette présence plusieurs mois après (en fin 2020).

En fin 2019, un officier rwandais, qui devait plutôt se diriger à Kampala pour une réunion spéciale s’était retrouver en province d’Ituri à l’insu, dirait-on, des autorités congolaises. Sa mission consistait à vérifier l’installation des forces rwandaises en cette zone et la préparation des massacres similaires à ceux menés depuis 2014 en territoire de Beni. Ce qui arriva juste après quelques jours.

En conclusion :

Ce tableau démontre clairement l’implication du Rwanda dans l’insécurisation de la RD Congo, plus spécialement dans sa partie Est, avec des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité comme les génocides contre les hutus et les nande ; ainsi que divers massacres des paisibles populations.

En 2019, juste après l’intronisation de F A Tshisekedi, un officier rwandais s’exclamait de joie en ces termes (plus ou moins) : « Nous avons désormais un idiot à la tête de la RD Congo. On doit tout faire pour accélérer l’achèvement de notre projet ». Voilà le contexte dans lequel Mr F A Tshisekedi voudrait peut-être rééditer la douloureuse opération conjointe avec le criminel Kagame, celui-là même qu’il avait proclamé son ami, contre la volonté de son propre feu père.

On peut alors se demander si le parlement est associé à ces différentes tractations et  si Tshisekedi jouit des bons conseils au niveau politique et sécuritaire ; etc. Lorsque le sang continue à couler à l’est du pays, parce que les fils et filles du Congo sont égorgés par les envahisseurs, Mr F. A. T. Tshilombo, par surcroit président de l’UA, ne trouve pas d’ami plus indiqué que celui-là même qui est considéré comme le plus grand ennemi du peuple congolais.

L’appel est donc lancé par Benilubero Online au parlement de la RD Congo, à toutes les couches et organisations de la société civile, à la diaspora, etc. de faire bloque pour défendre l’intégrité territoriale du pays de Lumumba.

Faisons ensemble front contre cette énième provocation de Tshisekedi. L’avenir de la RDC est en danger. Le Congo n’est pas à vendre. Le peuple congolais n’est pas à sacrifier comme des moutons.

Pascal Masumbuko

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