L’UDPS condamne « l’agression » de Gilbert Kankonde : « un comportement barbare et incivique », souligne le parti de Tshisekedi.

La présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) a condamné, ce dimanche 8 décembre, “l’agression” du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, au Palais du Peuple où il avait été invité avec son collègue de la Défense à expliquer notamment les premières mesures prises à Beni face aux tueries à répétition qui endeuillent la ville et aux réactions de la population contre les forces de l’ordre.

Gilbert Kankonde a été pris violemment à partie, mercredi 4 décembre dernier, par deux députés du Kongo Central.

L’UDPS/Tshisekedi condamne de la manière la plus ferme le comportement barbare et incivique de ces deux députés qui se sont montrés indignes de figurer au nombre des honorables représentants du peuple », a indiqué dans un communiqué signé le 6 décembre par le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya

Les députés Adrien Poba (élu de Boma) et Papy Mantezolo (élu de Luozi), auteurs de cette agression, lui reprochaient d’avoir réhabilité le gouverneur du Kongo Central, Atou Matubuana Nkuluki, après sa suspension. Ce dernier était cité par le procureur général près la Cour de cassation comme commanditaire du scandale sexuel du 25 août qui impliquait le vice-gouverneur, Justin Luemba Makoso, et l’assistante du gouverneur.

Pendant qu’ils font semblant de s’indigner de la reprise de fonction par les autorités de leur province, auteurs du scandale sexuel, voilà que ces députés nationaux eux-mêmes font pire en affichant un comportement tout aussi inqualifiable que dégradant », ajoute-t-il

Le bureau de la chambre basse du parlement a annoncé, jeudi dernier, que les deux députés ne participeront pas aux cinq prochaines plénières.

Le parti au pouvoir dont Gilbert Kankonde est membre demande, par ailleurs, aux plateformes et aux partis politiques dont ces députés relèvent de les rappeler vivement à l’ordre, au risque de les laisser croire à l’existence d’une “machination diabolique orchestrée pour provoquer une crise politique artificielle et ainsi déstabiliser les institutions du pays“.

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