L’insuffisance d’infrastructures scolaires parmi les défis à relever pour pérenniser la gratuite de l’enseignement.

L’insuffisance d’infrastructures scolaires et le non-paiement des enseignements nouvellement inscrit sont parmi à relever pour pérenniser la gratuité de l’enseignement en République démocratique du Congo. C’est l’une des propositions faites dimanche 20 mars à Mbandaka (Equateur) par les enseignants au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba.  

Les professionnels de la craie étaient en séance d’évaluation sur l’effectivité de la gratuité de l’enseignement en RDC, depuis son instauration au cours de l’année scolaire 2019-2020. Des députés nationaux du Grand Equateur ont aussi été présents. Ils ont examiné les faiblesses et les points forts de la gratuite appliquée dans les 10 provinces éducationnelles que compte la région. 

Tous ont reconnu l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire. Cependant, ils ont demandé au ministre Tony Mwaba de relever plusieurs défis qui bloquent le bon fonctionnement de la gratuité de l’enseignement. Il y a notamment : 

L’accessibilité 

L’amélioration de la qualité 

La bonne gouvernance.  

Les participants à cette rencontre ont aussi dénoncé la politisation du secteur, le monnayage des services par les agents du SECOPE et de l’Inspection, l’impunité, autant d’autres antivaleurs décriés par les intervenants. 

Le ministre Tony Mwaba qui est en mission d’itinérance dans les 10 provinces éducationnelles de la région, a aussitôt institué une commission ad hoc chargée d’examiner en profondeur les différents problèmes soulevés et d’en proposer des solutions idoines. 

Il a recommandé la rigueur, la moralité et l’excellence à tous les acteurs impliqués dans l’éducation.  

Pour le ministre, ils doivent « tourner le dos aux antivaleurs », en vue du succès de la gratuité et du relèvement de la qualité de l’enseignement national.  

Tony Mwaba a aussi assuré de l’inscription sur la liste de la paie de 74 000 nouvelles unités au mois d’avril et de la construction progressive des écoles, en attendant les propositions de la commission ad hoc. 

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