Le Front commun pour le Congo (FCC) dénonce la programmation de la plénière consacrée aux réponses du ministre de PTNTIC au-delà du règlementaire et exige la démission du ministre et la suppression sans condition de la taxe RAM (Registre des appareils mobiles). Dans sa déclaration du lundi 4 octobre à Kinshasa, le FCC de Joseph Kabila qualifie cette fixation tardive de la plénière d’une manouvre dilatoire, orchestrée par le bureau de l’Assemblée nationale, pour étouffer le vote parlementaire sur cette question.
Dans leur déclaration, les députés du FCC exigent la suppression sans condition de la taxe RAM, le remboursement de la totalité des crédits « frauduleusement soustraits » ainsi que la démission du ministre de PTNTIC et de tous les membres de la direction de l’ARPTC impliqués dans cette opération.
Ils plaident pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’établir les responsabilités de toutes les personnes impliquées dans « cette opération d’escroquerie de la population ».
Le FCC motive sa position par son constat de manque de volonté délibérée de l’Union sacrée, qui saborde les initiatives parlementaires, mais surtout qui renvoie au-delà du délai règlementaire la plénière consacrée à la réponse du ministre de PTNTIC. Cette démarche, selon la même source, vise à tromper la vigilance de la population et à couvrir, par des manœuvres politiciennes, le membre du gouvernement mis en cause dans cette affaire de RAM.
Les députés du FCC annoncent, à cet effet, l’initiative d’une motion de défiance contre le ministre Augustin Kibassa Maliba.