Fête de travail en RDC : l’intersyndical exige l’application du SMIG

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du travail le 1er mai, le coordonnateur de l’Intersyndical national du Congo, Guy Kuku, exige l’application stricte du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Le taux actuel de ce SMIG est, sleon lui, de sept mille soixante-quinze Francs congolais par jour, pour les manœuvres ordinaires.

C’est le taux le plus bas, qui doit être réajusté, affirme Guy Kuku, qui est aussi président de la Confédération démocratique du travail (CDT).

« Nous remarquons que beaucoup de nos frères indo-pakistanais et Chinois ne veulent pas pratiquer le SMIG, avec la complicité de nos autorités militaires et politiques. Ces entrepreneurs expatriés se trouvent en sécurité avec nos autorités », dénonce-t-il, avant de marteler : « L’Etat de droit, c’est aussi l’équité. En tout cas trop c’est trop ».

Guy Kuku interpelle le chef de l’Etat sur la situation des travailleurs congolais.

« Certaines maisons de presse n’ont pas fait signer des contrats aux journalistes. Il n’est pas normal qu’un député national qui travaille pendant 6 mois seulement l’an, a un salaire de 13 000 USD par mois, alors que l’enseignant qui passe toute sa vie à éduquer les enfants n’a pas droit à la vie, avec 89 000 FC », fustige le président de l’Intersyndical.

A la Société commerciale des ports et transport (SCPT), ex-Onatra, les travailleurs revendiquent aussi l’application du SMIG, et le paiement des 20 mois d’arriérés des salaires.

Tous les efforts de Radio Okapis pour avoir la réaction du ministre du Travail se sont avérés vains.

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du travail, une manifestation est prévue à la place Triomphal dans la commune de Kasa-Vubu. Plusieurs personnalités politiques, sociales et militaires y prennent part.

Dans son discours, le représentant de l’Intersyndical a épinglé deux faits qui rongent le milieu de travail : le phénomène de la sous-traitance et la non application du SMIG.

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