MARTIN FAYULU SAISIT LA COURS AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME.

C’est le mercredi 6 février que Martin Fayulu Madidi, candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre denier pour le compte de LAMUKA a saisi en contentieux électoral la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples basée à Banjul en Gambie. C’est Fidèle Babala, coordonnateur de cette plteforme électorale pour la ville de Kinshasa, qui a livré cette information hier jeudi 7 février. Fayulu attend que cette juridiction internationale dise le droit en proclamant la vérité des urnes sur la présidentielle du 30 décembre dernier dont Félix Tshisekedi de l’UDPS est donné vainqueur aussi bien par la CENI que par la Cour constitutionnelle. Fayulu conteste ce jugement de la Haute Cour qu’il estime ne pas avoir répondu aux moyens développés pour aboutir à un recomptage des voix en vue de conforter le résultat de la CENCO. Celle-ci avait déclaré en son temps que le résultat proclamé par la CENI n’était pas conforme à la vérité des urnes attestée par ses “40.000” observateurs déployés dans les 73.000 bureaux de vote. Il y a eu aussi dans le même ordre d’idées, une enquête menée par trois médias occidentaux à savoir RFI, TV-5, Financial-Times et le « Groupe d’études pour le Congo » de l’Université de New York qui donnent Martin Fayulu Madidi vainqueur avec 62%, après avoir exploité les documents de la CENI et de la CENCO. D’où, Martin Fayulu attendait de pied ferme le recomptage des voix entre lui et Félix Tshisekedi comme demandé à la Cour constitutionnelle. Celle-ci n’a pas fait droit à cette demande du requérant Fayulu Madidi et l’a qualifiée de sans fondement avant de la rejeter. La haute Cour a proclamé Félix Tshisekedi Président de la République. Raison pour laquelle Fayulu Madidi se tourne vers une instance internationale à savoir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, pour dire le droit. Il faut relever le fait que le droit international prime sur le droit national et que, par conséquent les Arrêts de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples sont supérieurs aux Arrêts des juridictions nationales. A la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, Martin Fayulu Madidi va développer les mêmes moyens présentés à la Cour constitutionnelle. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples va alors examiner tous les moyens contenus dans la requête du candidat n° 4 à la présidentielle. La Cour n’est pas une instance juridictionnelle ordinaire où les requêtes de saisine peuvent être déclarées irrecevables car n’ayant pas respecté la forme et plus connaitre le fond du dossier. Mais elle statue sur base des éléments en sa possession. KANDOLO M.

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